La protection des données personnelles est un réel enjeu pour les internautes. Il s’agit de préserver sa vie privée et de se prémunir contre diverses fraudes et cyberattaques, telles que l’usurpation d’identité, le vol de coordonnées bancaires, le détournement et le blanchiment d’argent… Pour naviguer sereinement sur le net, des mesures de cybersécurité doivent être prises en ce sens. 10 façons de protéger ses données sur Internet.
Table des matières
Utiliser un VPN à domicile et en mobilité
Le VPN est un réseau privé virtuel, hautement sécurisé. Pour permettre de naviguer sur le net sans risques, il déploie à lui-seul plusieurs mesures de sécurité complémentaires.
L’utilisation d’un Virtual Private Network brouille les pistes de navigation dans l’espace web en venant masquer l’adresse IP de l’appareil utilisé pour se connecter.
Inconnue des hackers et autres pirates du web, l’adresse IP ne peut être récupérée à des fins malveillantes. L’utilisateur est protégé des cyberattaques. Et il ne peut être localisé géographiquement.
Un VPN s’occupe aussi de crypter les données. Si par mégarde elles venaient à tomber entre de mauvaises mains, elles ne pourraient être exploitées car rendues illisibles pour les personnes non autorisées.
Le VPN s’utilise dans et hors domicile. Il est une solution pour protéger efficacement ses données personnelles en mobilité. Transports en commun, cafés-restaurants, médiathèques, universités… Un bon VPN VPN sécurise l’usage du Wi-fi dans les lieux publics, particulièrement à risques.
Les mots de passe complexes et à renouveler
Les mots de passe constituent un premier niveau de sécurité pour ses données. Couplés à un identifiant personnel, ils permettent d’accéder à des espaces privés en ligne, de verrouiller l’accès à ses outils privatifs aux seules personnes autorisées.
Pour être efficace, un mot de passe doit être complexe à deviner. Utiliser un mot de passe long, avec des caractères variés (minuscules/majuscules, chiffres, symboles) et le renouveler régulièrement est préférable.
L’authentification double facteur
L’authentification double facteur est un outil qui vise à sécuriser son identité numérique.
Pour se connecter à certains services, l’utilisateur doit ainsi renseigner son identifiant personnel et son mot de passe, mais aussi un code secret reçu par SMS ou par e-mail.
Ce code est généré à chaque tentative de connexion, et un temps limité est délivré pour le saisir. En cas de délai dépassé ou de code erroné, la connexion est refusée.
La biométrie
La biométrie est une technologie qui permet de lutter efficacement contre l’usurpation d’identité et le vol des données.
Il s’agit d’être reconnu à partir de ses caractéristiques physiques, inaltérables et inchangeables : empreintes digitales, reconnaissance faciale…
Contrairement aux mots de passe, les éléments biométriques ne peuvent être cédés ou communiqués à des tiers.
Le chiffrement des données
Chiffrer ses documents numériques les rend illisibles pour quiconque ne possède pas la clé de décryptage.
Cet outil de cyber-sécurité est notamment utile lors du transfert de fichiers vers un tiers ou un cloud ou un coffre-fort numérique.
Le coffre-fort numérique
Sauvegarder ses documents et fichiers sur un support matériel, comme une clé USB ou un disque dur externe, permet d’en garder une copie. Cependant, un certain degré de risque perdure avec ses solutions : le support amovible peut être égaré ou détruit.
Pour faire une sauvegarde fiable de ses données et les archiver, le coffre-fort digital assure un haut degré de sécurité.
Ce support immatériel est hébergé chez un tiers professionnel, et mobilise souvent plusieurs solutions de cybersécurité : identifiant et mot de passe personnels, authentification à double facteur, cryptage des données, dans le respect du RGPD.
Bulletins de salaire, documents administratifs, certificats et diplômes… y sont en stockés en sécurité.
Profiter du RGPD
Le RGPD impose à chaque opérateur évoluant sur le net de demander aux visiteurs de leurs sites web leur consentement pour le recueil et l’utilisation de leurs données personnelles.
Un message d’information est diffusé à chaque visite pour préciser l’objet et le traitement réservé aux données collectées. L’internaute est invité à se prononcer librement, par une autorisation ou un refus.
Un droit de portabilité et un droit d’oubli sont aussi stipulés dans le RGPD. L’internaute peut en user pour gérer ses données personnelles.
À noter que des sanctions sont prévues pour les organismes ne respectant pas le règlement européen.
Se protéger avec un antivirus
Installer un antivirus sur son ordinateur est un moyen de lutter contre des tentatives de piratage : rançongiciel, cheval de Troie…
L’outil doit être mis à jour régulièrement pour rester efficace.
Méfiance et vigilance
Les pirates informatiques ne reculent devant rien pour récupérer des données sur Internet. L’internaute doit donc rester extrêmement vigilant pendant sa navigation.
Vérifier la présence d’un petit cadenas dans la barre de navigation sur les zones confidentielles doit être un réflexe. Des offres alléchantes, des fautes d’orthographes, des demandes de coordonnées bancaires ou de paiement, et tout élément inhabituel sur la page doivent amener à des vérifications minutieuses avant d’aller plus loin.
Faire preuve de discrétion
Le vol de données ne nécessite pas toujours de gros moyens. Encore trop souvent, les identifiants et mots de passe personnels sont laissés à proximité même de l’outil. Un geste à proscrire pour protéger sa vie privée sur le net.
La protection des données sur Internet est un sujet dont se sont saisies des instances comme la CNIL ou encore l’Union Européenne. Mais chaque internaute à son propre rôle à jouer dans la sécurisation de ses données personnelles sur Internet.